Quand on aborde le vivant en CM, on parle beaucoup de sa diversité. Cela permet de découvrir la notion d’être vivant et d’espèces, on apprend à classer les animaux. Mais qu’en est-il de l’unité ?
Le déroulement de la séquence
Cette année, dans ma séquence sur L’unité et la diversité du vivant, j’ai pris le parti de m’arrêter un peu sur l’unité du vivant c’est-à-dire sur la cellule. Bien sûr, les élèves ont (re)découvert comment différencier le vivant du non-vivant, on a appris à classer les animaux selon leur espèce en fonction de leurs caractéristiques communes et de leurs différences. Et PUIS, on a parlé de la cellule ! « Maîtresse, je sais pas c’est quoi… ce que c’est la cellule ».
Pour découvrir ce monde cellulaire invisible, les élèves ont fait la rencontre… du microscope et de la loupe binoculaire !!! « Cool, on va être de vrais scientifiques! »
Les étapes pour découvrir le monde cellulaire
Round 1: Avant de les laisser manipuler les instruments, je leur ai diffusé une vidéo qui prépare à l’utilisation de ces outils. Ensemble, nous avons construit les règles à respecter pour se servir d’un microscope et nous avons énuméré les différentes étapes à suivre pour pouvoir observer dans de bonnes conditions des échantillons.
Par groupes, ils ont pu manipuler le microscope, la loupe binoculaire, prélever les irremplaçables cellules d’oignon rose, les déposer sur la lame recouverte d’eau et d’une lamelle (« Wouah ! C’est beau! »), tester différents grossissements. « Maîtresse, nous aussi, nos cellules sont roses? »
Round 2 : Bon d’accord, à la prochaine séance, nous observerons quelques cellules humaines, celles de l’épithélium buccal.
Un coton-tige propre dans la bouche, un élève par groupe prélève ses cellules qu’il dépose sur la lame. Et hop, un œil bien incrusté dans l’oculaire du microscope, c’est parti pour une découverte des cellules humaines.
Bilan: Certains êtres possèdent des milliards de cellules. Oui, mais certains êtres ne possèdent qu’une cellule… les micro-organismes.
Round 3: C’est parti pour observer des bactéries alimentaires au microscope. (Attention, règles d’hygiène strictes à respecter! Privilégier l’observation de bactéries non pathogènes).
Avant cela, il a fallu les cultiver. Pour ce faire, les élèves ont dû se servir de boîtes de Pétri gélosées. « Maîtresse, c’est quoi la recette de la gélose? ».
Par groupes, ils ont prélevé les bactéries sur des croûtes de fromage (penser à aérer la classe ensuite) qu’ils ont ensuite déposées dans la boîte de Pétri. Quelques jours plus tard, une jolie colonie est apparue. En avant les cotons-tiges, les lames et les lamelles. Bonjour le microscope et… oh ! des bactéries alimentaires.
Une séquence un peu différente qui m’a demandé un peu de travail sur l’organisation et la gestion des élèves et du matériel (fragile) mis à leur disposition. Je me suis montrée très stricte sur l’utilisation des instruments afin d’éviter tout débordement. Pendant cette séquence, ma classe a été bruyante mais les élèves ont été très curieux, motivés, intéressés par la manipulation des outils.
Waouh!
Je viens de découvrir des microscopes dans ma nouvelle école et je voulais justement les sortir de leur carton pour ma séquence sur le vivant… Et bien voilà, grâce à toi, je pourrai le faire facilement!
Et les boîtes à pétri, ça se trouve où?
Merci encore!
Bonjour,
Merci pour ton commentaire. J’ai trouvé les boîtes de Pétri au centre de ressources de sciences de ma circonscription! Amuse-toi bien.